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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 19:35
La Présidente de la Cour Suprême, Madame Kadiga ABEBA MOCREA doit assurer l'intérim de la Présidence à Djibouti...

Face à la constatation désormais avérée de la vacance de pouvoir de l’exécutif et comme Monsieur Ismaël Omar Guelleh,qui brille par son absence depuis 2 semaines, est désormais dans l’incapacité avérée d’assumer ses fonctions de Chef d’Etat, comme le prévoit la constitution djiboutienne de 1992, en son article 29,

« en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement définitif constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le premier ministre ou par le président de l’Assemblée nationale, l’intérim est assuré par le président de la Cour suprême, lequel ne peut être candidat à la Présidence durant l’intérim. Durant cet intérim, le Gouvernement ne peut être dissout ni remanié. Il ne peut être également procédé à aucune modification ni dissolution des institutions républicaines. L’élection du nouveau président a lieu trente jours au moins et quarante-cinq jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement »

Le peuple djiboutien exige la mise en œuvre de la procédure qui postule que la Présidente de la Cour Suprême, Madame Kadiga ABEBA MOCREA assure l’intérim dans l’attente de l’organisation de nouvelles élections. 

Il ne s’agit pas de spéculations mais bel et bien de l’application stricte des dispositions de la constitution. 

Le droit doit triompher sur la force…

Houssein IBRAHIM HOUMED
Photo : La Présidente de la Cour Suprême, Madame Kadiga ABEBA MOCREA doit assurer l'intérim de la Présidence à Djibouti... Face à la constatation désormais avérée de la vacance de pouvoir de l’exécutif et comme Monsieur Ismaël Omar Guelleh,qui brille par son absence depuis 2 semaines, est désormais dans l’incapacité avérée d’assumer ses fonctions de Chef d’Etat, comme le prévoit la constitution djiboutienne de 1992, en son article 29, « en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement définitif constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le premier ministre ou par le président de l’Assemblée nationale, l’intérim est assuré par le président de la Cour suprême, lequel ne peut être candidat à la Présidence durant l’intérim. Durant cet intérim, le Gouvernement ne peut être dissout ni remanié. Il ne peut être également procédé à aucune modification ni dissolution des institutions républicaines. L’élection du nouveau président a lieu trente jours au moins et quarante-cinq jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement » Le peuple djiboutien exige la mise en œuvre de la procédure qui postule que la Présidente de la Cour Suprême, Madame Kadiga ABEBA MOCREA assure l’intérim dans l’attente de l’organisation de nouvelles élections. Il ne s’agit pas de spéculations mais bel et bien de l’application stricte des dispositions de la constitution. Le droit doit triompher sur la force… Houssein IBRAHIM HOUMED
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